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« Pilule, stérilet, c’est toujours moi qui ai payé » : la sexualité, autre charge mentale des femmes

- Ouest-France, 03.2021

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« En amour, les enfants ont des choses à dire »

- Ouest-France,

Syndrome de l’imposteur : « Je me suis dit que ça allait se voir que j’étais nulle »

« Je ne vais pas y arriver », « Je ne suis pas à la hauteur », « Ce n’est pas ma place »… Autant de petites phrases qui résonnent dans l’esprit de ceux, et surtout celles, qui ressentent le syndrome de l’imposteur. Car s’il ne concerne pas uniquement les femmes, il est pourtant plus visible chez elles et entrave davantage leur vie quotidienne.

Quand on commence à évoquer le « syndrome de l’imposteur », Sana, 29 ans, pense directement à « son taf » : un poste d’aide à la décision dans un tribunal qui la ravit. Sauf que. Au fond d’elle, une petite voix lui susurre qu’elle n’a rien à faire là. « En ce moment c’est tout le temps. Ça a commencé pendant mes études, puis ça a continué lors d’un stage dans un cabinet d’avocats où ça s’est mal passé. Et là, je suis à un poste où l’on me dit que je bosse bien, que je suis utile à l’équipe, mais je n’y crois pas. J’ai l’impression qu’à un moment donné, on va se rendre compte que je n’ai pas ma place ici. »