Accueil

»

Dark kitchens, une opportunité pour demain ?

- La Grenouille à grande bouche #9, 05.2021

«

Syndrome de l’imposteur : « Je me suis dit que ça allait se voir que j’étais nulle »

- Ouest-France, 03.2021

« Pilule, stérilet, c’est toujours moi qui ai payé » : la sexualité, autre charge mentale des femmes

S’occuper de la contraception, transmettre le savoir sexuel, s’inquiéter du désir de l’autre… C’est la charge sexuelle. Comme la charge mentale, elle pèse sur les femmes.

« Le Covid ne me fait pas peur. Mais les mecs qui ne mettent pas de préservatif, si. » Et c’est toujours moi qui parle des infections sexuellement transmissibles. ​Sans le savoir, Corinne, 57 ans, utilisatrice des applications de rencontres, décrit la charge sexuelle. Autrement dit, la charge mentale (la responsabilité de la gestion de la vie familiale) appliquée à l’intimité, pour les femmes.

« C’est un ensemble de gestes, discours et pratiques, qui font que les femmes s’occupent de tout dans la sexualité, sans être reconnues », définit la journaliste Clémentine Gallot, qui a théorisé la notion. Elle comprend la charge contraceptive, la charge esthétique et la charge orgasmique.